La notion d’éco-anxiété résulte de la contraction d’« écologie », qui définit la science étudiant les relations entre les êtres vivants et leur environnement et d’« anxiété ».¹ Elle est de plus en plus utilisée dans les médias mais il n’existe pas à ce jour de définition médicale reconnue.
L'éco-anxiété se manifeste lorsque quelqu'un ressent une inquiétude croissante en raison des catastrophes environnementales annoncées, comme le changement climatique, la perte de la biodiversité, la pollution et la déforestation. Cette anxiété est liée à la préoccupation pour les conséquences à court et à long terme du changement climatique, et est très alimentée par les médias qui présentent un futur très sombre, sans relativiser et communiquer sur les solutions existantes.¹

Une étude publiée en 2021 dans la revue The Lancet¹ montre à quel point l'éco-anxiété s'est enracinée dans les jeunes générations. Sur les 10 000 jeunes de 16 à 25 ans interrogés dans dix pays, près de 70 % ont déclaré être « très inquiets » ou « extrêmement inquiets » du changement climatique. Ce chiffre était en moyenne encore plus élevé dans les pays du Sud en développement, qui devraient supporter la majeure partie des impacts négatifs liés au climat.

Même si l’éco-anxiété n’est pas une maladie mentale, les personnes éco-anxieuses peuvent tout de même présenter un certain nombre de symptômes tels que: attaques de panique, angoisse, insomnies, pensées obsessionnelles, troubles alimentaires (anorexie, hyperphagie), émotions négatives (peur, tristesse, impuissance, désespoir, frustration, colère, paralysie).²

Pour plus d'informations, nous vous recommandons de consulter :

1- The Lancet - Anxiété climatique chez les enfants et les jeunes et leurs convictions
2- Fondation Jean Jaurès - Eco-anxiété : analyse d'une angoisse contemporaine