Comme toutes les autres addictions, cela fonctionne en cercle vicieux. Souvent le sujet addict utilise dans un premier temps la masturbation à visée de régulation émotionnelle. Puis vient se mettre en place la dépendance, le besoin de « pratiquer » pour s’apaiser et se soulager. Et le besoin de pratiquer de plus en plus souvent pour réussir à se soulager. Le besoin sexuel devient alors envahissant, et occupe progressivement tout le champ de la pensée et le temps de la personne, qui va s’exclure familialement, amicalement et professionnellement.

Le retentissement psychique peut alors devenir important, avec anxiété, dépression, isolement social, voire risque suicidaire accru.

Les conséquences physiques peuvent se manifester sous forme d’œdèmes péniens, mutilations, fatigue accrue

Pour plus d'informations, nous vous recommandons de consulter :

- Le site de l'IFFS (Institut Français de Formation en Sexothérapie) et notamment son dossier spécial sur l'addiction au sexe
- Le site de l'IFAC (Institut Fédératif des Addictions Comportementales), sa page spécifique sur l'addiction au sexe 
- Le site des Hôpitaux Universitaires Genève, et leur dossier sur les addictions
- Le site du cabinet du Dr Sanquer, psychologue et sexologue

Pour un accompagnement en cas d'addiction, il est important d'aller consulter un professionnel tel qu'un sexologue ou un addictologue.

Contenus validés par les médecins du Collège scientifique de la Fondation Ramsay Santé.