Les perturbateurs endocriniens peuvent produire des effets à très faible dose et à long terme. La sensibilité à ces substances varie selon les périodes de la vie. Elle est plus importante lors de la vie foetale, de la petite enfance et de la puberté.¹
Par ailleurs, l’exposition à un mélange de perturbateurs endocriniens pourrait générer un effet combiné. Ces substances peuvent alors toucher l’ensemble des fonctions endocrines, contribuant à des maladies qui peuvent être liées au bon développement, telles que des pubertés précoces, des troubles de la fertilité, de la croissance, du développement neurologique, de la fonction immunitaire, et de maladies métaboliques (diabète, obésité).

L’enquête Esteban, conduite par Santé publique France, a permis de mesurer la présence dans le corps humain de polluants de l’environnement, de mieux connaître les sources d’exposition et donc de pouvoir établir des valeurs de référence d’imprégnation dans la population générale. Les premiers résultats, publiés en 2019, ont montré que des polluants sont présents dans l’organisme de l’ensemble de la population, avec des niveaux d’imprégnation souvent plus élevés chez les enfants. C’est le cas des perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés, tels que, par exemple, les bisphénols, les phtalates, les parabènes... Les modes d’exposition sont variables selon les substances et les pratiques : alimentation, utilisation de cosmétiques et produits de santé, logements insuffisamment aérés, etc.

Pour plus d'informations, nous vous recommandons de consulter :

1- Inserm
- Ministère de la Transition Ecologique - Perturbateurs endocriniens